Le 31 mai dernier, la République Tchèque a rejoint le front des Etats membres qui s’opposent à la libéralisation des droits de plantation. Le gouvernement Tchèque, dans un communiqué de presse, s’est prononcé contre la disparition de ce mécanisme de régulation du potentiel de production en viticulture. Aujourd’hui 11 Etats membres, soit 182 voix sont donc officiellement opposés à la libéralisation des droits de plantation annoncée au 1er janvier 2016. Cela renforce la minorité de blocage déjà établie. Cependant pour parvenir a un majorité qualifiée au Conseil il faut encore 3 Etats membres et 73 voix.

Pour EFOW, il est essentiel que la Commission entende la voix grandissante des pays opposés à cette libéralisation. EFOW rappelle qu’il est essentiel que la question de la régulation du potentiel de production soit traitée dans le cadre de la PAC, seule fenêtre législative valable avant la fin 2015. L’Assemblée Nationale française, à travers le vote d’une résolution le 1er juin, a demandé à ce que les positions se traduisent en acte à l’occasion de la réforme de la PAC. Pour EFOW, l’objectif est de convaincre encore d’autres Etats membres de la nécessité de s’opposer à la libéralisation des droits de plantation, tout en s’assurant que le sujet sera traité par les institutions européennes dans les délais les plus brefs.

Pour plus d’information voir le lien au communiqué de presse :

http://eagri.cz/public/web/mze/tiskovy-servis/ministerstvo-zemedelstvi/tiskove-zpravy/x2011_ceska-republika-je-pro-zachovani.html

Un nouvel opposant à la libéralisation des droits de plantation : la République Tchèque