Epernay, le 8 juillet 2011 – Les 7 et 8 juillet 2011, des représentants des Parlements français et européen, mais aussi d’associations européennes de collectivités locales se sont réunis à Epernay, en Champagne. Ils répondaient à l’invitation du Syndicat général des vignerons, à participer à une réunion autour du thème de la libéralisation des droits de plantation à l’horizon 2016, en présence de la Confédération nationale des AOC et d’EFOW (European federation of origin wines).

Ces élus ont décidé d’unir leurs forces et d’organiser, avec les professionnels, une campagne de sensibilisation et de mobilisation de tous les décideurs sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne. En affichant, à leur tour, une franche opposition à la libéralisation des droits de plantation, les représentants politiques présents viennent conforter la dynamique lancée par les vignerons français et européens. En effet, depuis plusieurs mois déjà, ces derniers dénoncent la disparition de cet outil de régulation et s’inquiètent des conséquences dramatiques qu’elle engendrera.

Les élus demandent à la Commission européenne de revenir sur la décision prise en 2008. « Les positions fortes exprimées récemment par les 11 ministres de l’Agriculture et le Parlement européen à travers le rapport Dess, doivent interpeler la Commission et les autres ministres. Elle ne peut pas rester sourde face à une position quasi unanime des pays producteurs » témoignent Astrid Lulling, députée européenne et présidente de l’Intergroupe Vins, et Michel Dantin, député européen.

Les responsables professionnels demandent aux chefs d’Etat et aux ministres de prendre leurs responsabilités et de traduire au plus vite leur position en acte. « Nous apprécions la mobilisation des politiques à nos côtés mais c’est insuffisant ! » déclare Pascal Férat, président du Syndicat des vignerons de la Champagne avant de préciser :« Les positions défendues aujourd’hui doivent se traduire dans des actes. Reporter la décision dans quelques années serait une faute politique majeure».

Contacts presse :

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Disparition des droits de plantation : La Commission doit bouger