Bruxelles, le 28 mai. La fédération européenne des vins d’origine (EFOW), l’organisation représentant les Indications Géographiques (IG) viticoles, se félicite de l’issue positive du vote d’aujourd’hui au sein de la commission du commerce international du Parlement européen (INTA) sur le rapport Lange. Ce rapport consacré au TTIP prône à juste titre une meilleure protection des IG européennes aux Etats-Unis.
Les membres d’EFOW sont très satisfaits du résultat du vote d’aujourd’hui en commission INTA sur le rapport de l’eurodéputé allemand Bernd Lange concernant les recommandations du Parlement européen à la Commission européenne pour les négociations de l’accord de libre-échange avec les États-Unis. L’appel à un accord ambitieux qui comprend une plus grande protection et reconnaissance de nos IG est une question fondamentale pour le secteur vitivinicole européen, d’autant plus que les Etats-Unis sont de loin notre principal pays d’exportation.
Aujourd’hui, les IG viticoles européennes souffrent d’usurpations et d’abus de réputation sur le marché américain. En particulier, les producteurs de vins américains utilisent le nom d’un certain nombre de nos plus prestigieuses appellations pour étiqueter leurs produits. Ceci n’est pas illégal aux Etats-Unis car la loi américaine considère certaines de nos IG comme étant des « semi-génériques » (e.g. Burgundy, Chablis, Champagne, Chianti, Port, Rhine, Madeira, Sherry, Tokay etc.).
Le Président d’EFOW, Riccardo RICCI CURBASTRO, estime que « le vote d’aujourd’hui est important car il donne à la Commission un signal clair de la position de la commission INTA sur la question et sur les résultats que la Commission européenne doit livrer si elle souhaite que le futur accord passe l’examen du Parlement européen. L’utilisation abusive du nom de nos plus prestigieuses appellations d’origine viticoles aux Etats-Unis n’est pas tolérable. Ceci a un impact économique défavorable sur notre secteur. Ces négociations représentent une réelle opportunité d’y mettre fin». De plus, il ajoute « Nous espèrons que cette position sera confirmée par le vote en séance plénière le mois prochain ».
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