Bruxelles, Le 20 janvier 2012, Le Commissaire européen à l’agriculture Dacian Ciolos a annoncé, le 19 janvier 2012, à Berlin, la mise en place d’un groupe de réflexion à haut niveau sur le secteur du vin, et en particulier l’avenir des droits de plantation. En 2008, l’Union européenne a pris la décision d’autoriser n’importe qui à planter de la vigne n’importe où sur le territoire de l’Union européenne, dès 2016. Cette libéralisation des droits de plantation provoque depuis plusieurs mois une levée de boucliers des vignerons et des élus européens. Treize Etats membres, représentant 97% de la production européenne de vin, et le Parlement européen, demandent à la Commission de proposer un texte législatif pour revenir sur cette décision. Le Commissaire Ciolos a annoncé le jeudi 19 janvier à Berlin la mise en place d’un groupe de réflexion à haut niveau sur la viticulture et en particulier la question des droits de plantation. Il a inscrit ces réflexions dans le cadre d’un rapport d’étape que la Commission doit publier avant la fin de l’année 2012 sur l’application de la dernière réforme du secteur vin. Les producteurs européens de vin d’origine réunis au sein d’EFOW se félicitent de cette initiative. « La mise en place d’un groupe de réflexion à haut niveau témoigne de la prise en compte par le Commissaire de la gravité du sujet et des conséquences extrêmement lourdes liées à la dérégulation du secteur. Il s’agit d’un premier pas de la Commission et nous nous en félicitons. » explique Riccardo Ricci Curbastro, Président de EFOW. Les décisions doivent être impérativement prises dans la réforme de la PAC, c’est-à-dire avant la fin 2012. C’est le souhait de nombreux Etats membres et députés européens car la réforme de la PAC est le seul texte agricole inscrit à l’ordre du jour. Pour Bernard Farges, Vice-président d’EFOW et Président de la CNAOC « Réfléchir oui, mais décider et décider vite ! Quand nous parlons des droits de plantations, nous parlons de la survie de notre secteur, de l’économie de nombreuses régions, du maintien des exploitations familiales et de l’aménagement du territoire. Nous attendons des décisions concrètes à court terme, c’est-à-dire avant la fin 2012 dans le cadre de la réforme de la PAC ».