Bruxelles, le 18 octobre 2010. La Commission européenne a publié aujourd’hui sa Communication sur l’avenir de la PAC après 2013. Le Président[1] et les Vice-Présidents[2] d’EFOW – la fédération européenne des vins d’origine – réunis à cette occasion à Bruxelles se félicitent de l’approche proposée par la Commission européenne qui prône un soutien plus équilibré, plus ciblé et plus durable ouvrant ainsi la voie à une PAC respectueuse de la spécificité des secteurs.
La Commission européenne a adopté aujourd’hui sa Communication sur la réforme de la PAC. Celle-ci prévoit le maintien d’une PAC forte capable d’assurer la sécurité alimentaire, la qualité et la diversité des produits de manière durable dans un souci de maintien des communautés rurales et de l’équilibre territorial. « EFOW partage les objectifs de la Commission européenne sur la réforme de la politique agricole commune. La PAC doit rester une politique forte de l’Union européenne et pour ce faire elle doit se donner les moyens d’y parvenir. La viticulture européenne de qualité s’inscrit parfaitement dans les objectifs de la Commission. Mais il est important que la PAC respecte les spécificités de la filière, qu’il s’agisse des instruments financiers avec les enveloppes nationales ou des dispositifs réglementaires propres à la viticulture », a déclaré M. Riccardo Ricci Curbastro, le Président d’EFOW.
Parmi les thématiques nouvelles, la Commission évoque la nécessité de stabiliser les marchés et les prix, notamment en améliorant le fonctionnement de la chaîne alimentaire et en renforçant les instruments de régulation des productions. EFOW estime que pour garantir un développement équilibré et durable du secteur vitivinicole, la PAC doit permettre de répondre aux aléas naturels et à la forte volatilité des marchés en maintenant les outils qui fonctionnent pour le secteur. Pour M. Ricci Curbastro : « La réforme de la PAC doit absolument déboucher sur la définition d’un cadre permettant de réguler la production de l’ensemble des vins. Car la disparition programmée des droits de plantation en 2015 constitue un risque majeur pour l’avenir de la viticulture européenne ».
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[1] M. Riccardo RICCI CURBASTRO
[2] M. Luciano Vilhena Pereira, M. Christian Paly, M. Fernando Prieto Ruiz