Bruxelles, le 6 octobre 2010. La Communication de la Commission européenne sur l’avenir de la PAC post 2013 sera publiée le 17 novembre. EFOW, la Fédération européenne des vins d’origine, demande à ce que la nouvelle politique agricole commune soit forte, respectueuse de la spécificité des filières et régulatrice.
Alors que la Commission européenne doit présenter le 17 novembre sa Communication sur la réforme de la PAC, EFOW considère que les montants alloués à cette politique dans le budget de 2013 devront être maintenus au moins durant la prochaine période de programmation financière. L’objectif principal de la PAC doit rester la production de denrées alimentaires de qualité pour les consommateurs et le maintien de revenus adéquats pour les agriculteurs. Comme l’explique le Président d’EFOW, M. Riccardo Ricci Curbastro, « L’UE est le premier producteur, consommateur et exportateur de vins au monde et les vins d’origine représentent une part considérable dans la balance commerciale de nombreux Etats Membres. Notre modèle répond pleinement aux attentes de la société et des consommateurs : qualité et traçabilité des produits, préservation de la biodiversité et développement des économies locales».
EFOW souhaite que les spécificités de la viticulture européenne soient maintenues dans la future PAC. Pour M. Ricci Curbastro « le vin dispose de toute une série de dispositions budgétaires et règlementaires particulières qu’il faut préserver. Le vin est le produit agricole le plus réglementé. Sa législation couvre l’étiquetage, les pratiques œnologiques, la commercialisation, la promotion et nombre d’autres domaines et chaque Etat membre gère une enveloppe nationale dans le cadre de l’OCM unique. C’est ce qui permet un développement équilibré de notre secteur ».
Enfin, EFOW estime que la PAC doit permettre de répondre aux aléas naturels et à la forte volatilité des marchés et prévenir les crises néfastes pour les différents secteurs et pour le budget européen. A ce propos, le Président de EFOW insiste sur le fait que « le secteur vin bénéficie depuis 1972 d’un instrument de régulation de la production (les droits de plantation) qui sera supprimé en 2015. La disparition brutale de tout encadrement de la production risque de provoquer des crises de surproduction, des chutes de prix et la remise en cause des efforts qualitatifs réalisés par les producteurs. Il nous faut absolument éviter ce scénario catastrophe. C’est pourquoi nous demandons la mise en place d’un instrument de régulation de la production pour l’ensemble de la viticulture ».
EFOW espère que la Commission européenne tiendra compte de ces considérations lors de la rédaction de sa Communication.
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