Bruxelles, le 3 septembre 2010. Les premiers résultats d’études, menées sous l’égide de l’OIV[1], démontrent que de bonnes pratiques de vinification permettent d’éliminer toute trace de résidus d’albumine et de caséine dans le vin. Ces résultats étant actuellement analysés par l’EFSA[2], EFOW, la Fédération européenne des vins d’origine, demande à la Commission européenne de reporter d’un an l’entrée en vigueur de l’étiquetage obligatoire sur les bouteilles de vin de l’albumine et de la caséine.
Dans une lettre adressée au Cabinet du Commissaire John Dalli (DG SANCO), EFOW demande un prolongement de l’exemption temporaire d’étiqueter, sur les bouteilles de vin, la possible présence de résidus de caséine et d’albumine. Ces deux auxiliaires technologiques, utilisés traditionnellement pour filtrer le vin, devaient à partir du 1er janvier 2011 être mentionnés dans l’étiquetage au titre d’un potentiel effet allergène.
Or, les premiers résultats de plusieurs études menées sous l’égide de l’OIV depuis 2009 – et remis à la Commission ainsi qu’à l’EFSA en juin – démontrent que de bonnes pratiques œnologiques permettent d’éliminer complètement ces résidus. Les résultats concluants et définitifs seront publiés au printemps prochain.
Pour le Président de EFOW, M. Riccardo RICCI CURBASTRO, « Le filtrage des vins à partir de caséine ou d’albumine relève d’une méthode extrêmement ancienne, qui n’avait jamais été remise en cause jusqu’à présent. Si nous comprenons le souci des autorités européennes d’appliquer le principe de précaution, nous en appelons au bon sens de la Commission et des Etats membres pour repousser l’application de cette législation, le temps d’examiner les résultats de ces études, surtout si ceux-ci devaient conduire à une exemption définitive d’étiquetage ».
[1] Organisation International de la Vigne et du Vin
[2] European Food Safety Authority