Dans ses vœux au monde agricole formulés ce jour à Mittelhausen, en Alsace, le Président de la République française a clairement exprimé son opposition à la libéralisation des droits de plantation de la vigne. EFOW se félicite de cette prise de position et appelle d’ores et déjà les gouvernements français et allemand à franchir un pas supplémentaire en se mobilisant sur la scène européenne.
Devant les représentants du monde agricole alsacien, le Président français Nicolas Sarkozy s’est officiellement exprimé en faveur du système de gestion du potentiel de production viticole. Il s’est dit « opposé à la libéralisation des droits de plantation » en évoquant les menaces qu’une telle mesure ferait peser sur ceux qui ont multiplié les efforts pour améliorer la qualité des vins.
Les membres d’EFOW s’alarment, depuis plusieurs mois, de la disparition programmée au niveau communautaire de l’encadrement des droits de plantation. En autorisant tout un chacun à planter de la vigne où bon lui semble, l’Union européenne prend le risque de déstabiliser l’ensemble du marché et de la filière viticole. La prise de position de M. Sarkozy, qui intervient dans le prolongement de celle d’Angela Merkel en avril 2010, est donc de nature à rassurer les viticulteurs français et européens et envoi un signal fort aux autres Etats membres de l’Union européenne.
EFOW tient à souligner que les enjeux se situent sur la scène européenne. Il faut réunir une majorité d’Etats membres pour revenir, avant le 1er janvier 2016, sur le principe de libéralisation des plantations. Les gouvernements français et allemand doivent donc s’employer dès à présent à convaincre leurs homologues pour parvenir à dégager une position commune. Cette mobilisation est importante dans la perspective du rapport d’étape que la Commission doit rédiger en 2012 sur l’OCM vin et de la réforme qui devra suivre.
Le président d’EFOW, Riccardo RICCI CURBASTRO, conclut ainsi : « EFOW se réjouit de cette prise de position. Nous connaissons la force d’entraînement du couple franco-allemand et nous espérons que d’autres Etats membres se rallieront à cette cause très prochainement. A présent nous attendons que les prises de paroles françaises et allemandes débouchent sur des actes concrets au niveau européen».
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