Communiqué de presse | EFOW regrette la décision des États-Unis sur les droits de douane et appelle à un dialogue continu pour protéger les vins européens

Bruxelles, le 3 avril 2025 

La Fédération Européenne des Vins d’Origine (EFOW) regrette profondément la décision des États-Unis d’imposer un droit de douane supplémentaire de 20% sur les vins européens. Cette décision constitue un revers majeur pour le secteur viticole de l’UE, mettant en péril son principal marché d’exportation en termes de valeur et de volume.

Lors de la réunion d’aujourd’hui de l’intergroupe Vin, Produits de Qualité et Spiritueux du Parlement européen à Strasbourg, EFOW a exprimé ses vives préoccupations aux députés européens et à la Commission européenne. EFOW a souligné que ces droits de douane interviennent dans un contexte déjà difficile pour le secteur viticole, confronté à une baisse de la consommation et à de fortes pressions du marché. Le marché américain est irremplaçable à court terme, et ces mesures menacent d’entraîner de graves conséquences économiques pour les régions viticoles de l’UE. Des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et des dommages durables pour les économies rurales sont en jeu. L’urgence de la situation ne peut être sous-estimée : les importations sont déjà suspendues, l’US Wine Trade Alliance ayant conseillé à ses membres d’arrêter leurs achats de vins européens.

EFOW a insisté sur le fait que cette évolution met en évidence la nécessité cruciale d’un engagement diplomatique immédiat. Il est impératif de poursuivre le dialogue afin de protéger les vins de l’UE et de négocier une solution durable. L’avenir des vins à Indication Géographique (IG) est en péril.

Tout en reconnaissant les tensions commerciales plus larges, EFOW maintient fermement que l’escalade des droits de douane n’est pas la solution. Elle appelle la Commission européenne à renforcer son engagement auprès de l’administration américaine afin de garantir un accord équitable et durable pour le secteur. EFOW plaide pour un accord « zéro pour zéro » sur les droits de douane des vins et spiritueux, qui constituerait une solution constructive et tournée vers l’avenir. La préservation de la durabilité économique, des emplois et du patrimoine culturel des régions viticoles européennes doit rester une priorité.